Innovaud dresse le portrait d’eeproperty
Découvrez le portrait de eeproperty dressé par Innovaud ce lundi 26 octobre.
Propriétaires, locataires et régies : tels sont les trois types de clients auxquels la société eeproperty simplifie la vie. Son objectif : concevoir, produire et commercialiser tout produit ou service relatif à la logistique et à l’organisation du bâtiment.
« Dès la fin de mes études d’ingénieurs à la HEIG-VD d’Yverdon-les-Bains, j’ai pensé et développé un produit destiné à gérer l’ensemble des ressources partagées des espaces communs des immeubles, indique le CEO de l’entreprise Christophe Haldi. Le marché de la domotique pour les particuliers est florissant, mais il y a un manque au niveau de la structure du bâtiment. Une première approche du terrain a orienté le développement de l’activité vers le marché des buanderies. »
Enregistrée au registre du commerce en 2015 et installée dans l’incubateur Y-START du technopôle Y-PARC, eeproperty emploie 3 personnes et fait travailler quelques stagiaires et autres consultants aux grés des besoins. « Il s’agit de mettre en place une solution globale de gestion et d’optimisation de l’utilisation des buanderies dans les immeubles. Nous avons développé Vesta, un boîtier muni d’un écran tactile que nous installons dans les buanderies. Une vingtaine d’immeubles sont actuellement équipés en Suisse romande, et 60 autres bâtiments sont dans le pipeline. »
Comment Innovaud vous a-t-elle aidée ?
Innovaud nous aide de plusieurs manières, ne serait-ce que par la présence du conseiller en innovation Jean-Michel Stauffer au sein d’Y-PARC. Toujours disponible et de bons conseils, Jean-Michel sait nous mettre en relation avec les bonnes personnes. Grâce à Innovaud, nous sommes entrés en contact avec l’Association pour le Développement du Nord Vaudois (ADNV), et avons aussi pu bénéficier des mesures de soutien du service la promotion économique et du commerce (SPECo). Innovaud nous guide dans les démarches de développement de notre business. En 2014, nous avons gagné la bourse start-up de la HEIG-VD (CHF 130’000.-) ainsi que le prix Genilem HES d’une valeur de CHF 20’000.- (assorti de 3 ans d’accompagnement).
En quoi votre produit est-il innovant ?
L’innovation est avant tout liée à l’aspect évolutif de notre produit et à ses capacités digitales. Il ne s’agit pas seulement d’installer un boîtier dans une buanderie ; il y a tout un système de statistiques qui permettent aux régies de savoir précisément quelle utilisation est faite des machines. Cela permet d’optimiser le parc des machines et d’être réactif en cas de dysfonctionnements. Un planning flexible offre le choix aux utilisateurs de programmer des plages horaires selon leurs disponibilités. Nous sommes partis de la réalité du marché et des besoins des utilisateurs pour élaborer notre produit. Un focus particulier a été fait sur les personnes peu à l’aise avec le digital, à l’instar des personnes âgées qui doivent pouvoir utiliser facilement notre solution.
Où en êtes-vous actuellement ?
La première phase de notre développement porte exclusivement sur les buanderies. Nous continuons à proposer de nouvelles fonctionnalités et des services sur ce marché, et sommes en train de travailler sur une solution d’amélioration de la propreté des buanderies. En parallèle, nous travaillons avec les hautes écoles sur le développement de nouveaux produits. Notre force est notre capacité à nous adapter, et nous sommes très attentifs aux retours du marché pour développer des produits utiles, simples et efficaces.
Quels sont les projets d’eeproperty ?
Pour répondre à des sollicitations de l’étranger et nous implanter en Suisse alémanique, nous souhaitons consolider notre équipe en recrutant différents profils d’ici 2017. Nous allons vraisemblablement chercher des commerciaux, des installateurs et peut-être aussi du personnel pour l’administration de la société. Nous sommes à la recherche de fonds afin d’assurer la croissance de la société, avec comme ambition de devenir leader du marché dans la gestion des paiements et des buanderies.
Rédigé par Dimitri Kas